Chaudière basse température

by Armand
Chaudière basse température

La chaudière basse température fait partie des différents systèmes de chauffage installés au sein des édifices français.

Contrairement à la chaudière à fioul, qui deviendra interdite à l’installation dès le premier juillet 2022, il est encore possible d’acheter et de faire mettre en place certains modèles à basse température.

Mais est-ce vraiment une bonne idée d’investir dans ce dispositif ? Qu’a-t-il de particulier, et d’où lui vient son nom ? Voici quelques informations sur le sujet, afin de vous guider dans vos projet de construction et de rénovation – sachant, il est important de le dire d’emblée, que cette option-là n’est pas forcément la plus recommandée en 2022.

Comment fonctionne la chaudière basse température ?

En ce qui concerne le principe de base, la chaudière basse température n’est pas différente de ses analogues. Il s’agit d’obtenir de la chaleur grâce à un combustible. Ce dernier subit les effets d’un brûleur, et va faire augmenter la température d’un liquide caloporteur.

Se frayant « chemin » à travers les conduits, le liquide en question (on parle aussi de fluide frigorigène) va rejoindre les appareils de chauffage répartis au sein de la maison, de l’immeuble, du site industriel…

Là où la chaudière basse température se distingue des autres, particulièrement de l’itération classique, c’est – le nom parle de lui-même – au niveau de la température à laquelle l’eau est chauffée. On parle tout de même de 35 à 40° en moins.

D’une certaine manière, cela suppose des économies sur le plan écologique : le rendement est plus élevé, parce que moins d’électricité est mobilisée ; une puissance plus basse s’avère suffisante à faire fonctionner l’engin.

Toutefois, comparativement à certains systèmes de chauffage plus modernes… celle-ci ne tient pas vraiment la comparaison. Elle reste beaucoup plus énergivore. À une époque, elle pouvait être considérée comme un pas en avant vers la transition énergétique. Et c’est d’ailleurs pour ça que l’interdiction ne la frappe pas aussi rapidement que la chaudière fioul.

Mais dans le cadre d’une rénovation énergétique par exemple, elle apparaît relativement peu convaincante.

Quels sont les différents types de chaudières basse température ?

Mise à part l’habituelle distinction entre les chaudières installée au mur et celles qu’on retrouve au sol, il n’y a pas de véritable typologie des chaudières basses température.

On peut éventuellement citer la distinction entre les modèles « tournant » au fioul et ceux qui nécessitent du gaz comme combustible… mais étant donné que le fioul est en voie d’extinction, vous ne pouvez pas faire grand-chose de cette explication…

A lire aussi : Quels sont les avantages et inconvénients de la chaudière basse température?

Quel est le prix d’une chaudière basse température ?

Il faut le reconnaître : l’achat et l’installation d’une chaudière basse température se révèlent nettement moins chers que celles d’une pompe à chaleur.

Au maximum du budget, vous pouvez tabler sur 6000€ – et le minimum est de 3000€. Ce n’est rien en comparaison des quelques 15 000€ que représente une PAC géothermique et ses fameuses opération de forage.

C’est pourquoi certaines personnes, considérant leurs moyens et le lieu qu’ils désirent équiper, optent encore pour cette mouture.

Attention, cela dit, aux calculs trop hâtifs : sur le long terme, les factures d’énergie seront plus salées qu’au moment d’utiliser une PAC… même si la température est plus basse que dans le cas d’une chaudière traditionnelle ! En termes de rentabilité, la pompe à chaleur reste toujours plus intéressante. Et elle garantit un meilleur « score » global aux lieux, tout simplement.

Chaudière basse température : que dire de son installation, de son entretien… et y a-t-il des aides financières ?

En réalité, si le coût à l’achat est si risible pour une chaudière basse température… c’est parce qu’elle est extrêmement facile à installer. L’impact sur les frais de main d’œuvre s’en ressent.

C’est globalement un système moins sophistiqué que la PAC, ou même que la chaudière biomasse, un équivalent écologique des chaudières plus anciennes.

De ce fait, son entretien se veut relativement facile, même si l’intervention d’un artisan RGE reste nécessaire pour les opérations plus complexes.

En ce qui concerne les aides financières, elles se font de plus en plus rares et de moins en moins avantageuses – ce paramètre dépend souvent de la performance énergétique du dispositif. Nous pouvons néanmoins nous renseigner sur les primes qu’il est possible d’obtenir – ou éventuellement sur les prêts sans intérêt.

La chaudière basse température : une alternative intéressante… il y a quelques années

La chaudière basse température n’est pas aussi dépassée que la chaudière à fioul ; elle est même plus performante sur le plan écologique qu’une chaudière à gaz standard.

En revanche, face à une chaudière condensation, et évidemment si on la confronte à une pompe à chaleur, elle ne tient plus la comparaison.

Nous ne pouvons pas vraiment vous conseiller d’investir dans cette option, même si le prix de départ est alléchant et que l’efficacité s’avère parfaitement louable.

En effet, les enjeux énergétiques se font de plus en plus urgent – et il n’est pas exclu que votre nouvelle chaudière basse température soit inapte à remplir les conditions au moment d’un diagnostic énergétique, par exemple.

Mieux vaut investir dans un dispositif de chauffage moderne : vous devrez certes dépenser une somme plus importante, mais sur le long terme, le bien foncier concerné aura plus de valeur, et les économies d’énergie seront évidentes.

Quoi qu’il en soit, la chaudière basse température est un exemple de la manière dont, petit à petit, les ingénieurs ont mis au point des systèmes plus respectueux de l’environnement.

Attention toutefois : certains modèles ont déjà été interdits, parce que malgré le principe de la basse température, ils affichaient une performance trop faible, et supposaient une émission excessive de GES (gaz à effets de serre). Renseignez-vous bien !

Si vous avez des questions à ce propos, ou si vous êtes prêt(e) à vous lancer dans une construction/rénovation énergétique, n’hésitez pas à nous contacter. Nous mettrons tout en œuvre pour que vous puissiez procéder à un recalibrage, que cela soit par rapport aux nouvelles exigences vertes ou, tout simplement, à vos économies !